Devant toutes les réflexions
informées et érudites sur les (en effet passionnantes) "dissonances
cognitives", ne connaissant pas grand chose à la dimension stricto-sensu
"technique" des sciences cognitives, je partirais pour ma part de la
remarque (de bon sens) de Lacan, selon laquelle "le réel est invivable",
ou "impossible" - en cela qu'il est "un objet vide impossible à saisir
par le concept". Or, et c'est la problème, ce réel impossible,
invivable… il faut bien le vivre.
Et on ne peut le "combler" par la science, s'y efforcer serait/est une folie, parce que le réel est sans fond.
Alors on tentera juste de le dire, ce "trou toujours déjà vide de tout temps dont découle l'efficacité des effets du discours de chacun" - il contient toutes les propositions possibles, "on y trouve en nombre infini, toutes les lettres nécessaires à l'écriture d'un roman… Plus vous en utilisez, plus il y en a !" - par des moyens d'emblée mis en défaillance: parce que "lieu symbolique où jamais aucun humain n'a, n'a eu, ni n'aura accès", (…) c'est "la demeure des trois grands "A" : L'Art, l'Autre et l'Amour." (citations empruntées au site "Ecole lacanienne de Psychanalyse").
Bref, si je raplatis tout - et c'est ma lecture du truc - il me semble "normal" que, face à la complexité au bas mot impensable du réel, on se bricole, assez poétiquement d'ailleurs, un manteau d'arlequin de propositions strictement contradictoires - dont il faudra ensuite rendre compte, devant les autres (l'art, l'amour, la mauvaise foi) - avec lequel il faut vivre, ou qui nous permet justement de vivre le réel, invivable autrement.
Sans quoi nous serions dans la Vérité - c'est à dire pleinement mortels en toute conscience, donc morts.
Et on ne peut le "combler" par la science, s'y efforcer serait/est une folie, parce que le réel est sans fond.
Alors on tentera juste de le dire, ce "trou toujours déjà vide de tout temps dont découle l'efficacité des effets du discours de chacun" - il contient toutes les propositions possibles, "on y trouve en nombre infini, toutes les lettres nécessaires à l'écriture d'un roman… Plus vous en utilisez, plus il y en a !" - par des moyens d'emblée mis en défaillance: parce que "lieu symbolique où jamais aucun humain n'a, n'a eu, ni n'aura accès", (…) c'est "la demeure des trois grands "A" : L'Art, l'Autre et l'Amour." (citations empruntées au site "Ecole lacanienne de Psychanalyse").
Bref, si je raplatis tout - et c'est ma lecture du truc - il me semble "normal" que, face à la complexité au bas mot impensable du réel, on se bricole, assez poétiquement d'ailleurs, un manteau d'arlequin de propositions strictement contradictoires - dont il faudra ensuite rendre compte, devant les autres (l'art, l'amour, la mauvaise foi) - avec lequel il faut vivre, ou qui nous permet justement de vivre le réel, invivable autrement.
Sans quoi nous serions dans la Vérité - c'est à dire pleinement mortels en toute conscience, donc morts.
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