- Mark Lanegan Band : « Nocturne » extrait de l’album « Gargoyle »
- Cameron Avery : « Dance with Me » extrait de l’album « Ripe Dreams, Pipe Dreams »
- Big Search : « Can’t Understand the News » extrait de l’album « Life Dollars »
- EL VY : « Silent Ivy Hotel » extrait de l’album « Return to the Moon »
- Gurf Morlix : « Deeper Down » extrait de l’album « The Soul & the Heel »
- Mark Mulcahy : « 30 Days Away » extrait de l’album « The Possum in the Driveway »
- Ronstadt Generations y los Tucsonenses : « Five » extrait de l’album « In the Land of the Setting Sun »
- Paul Cauthen : « Let It Burn » extrait de l’album « My Gospel »
- Jessi Colter : « Psalm 45 : My Song to a King » extrait de l’album « The Psalms »
- Safia Nolin : « C’est zéro » extrait de l’album « Reprises, Vol. 1
mercredi 24 mai 2017
Cela me coute un peu de le dire, mais l'émission de M. Assayas aligne les excellentes programmations: que des bons morceaux ici.
mardi 16 mai 2017
Hier soir, à la télé, un joli film japonais, "Tel père tel fils", de
Kore-eda, une sorte de "La vie est un long fleuve tranquille", mais
traité en mélodrame subtil. Le drame est que deux gamins ont été
échangés à la naissance, à la maternité; l'un est élevé par des richards
(architecte), l'autre en milieu populaire (petit magasin
d'électroménager, deux autres gosses dans le foyer). Quand les gamins
ont 6 ans, on s'en rend compte: que faire? Les parents essayent de
reprendre leurs fils respectifs, mais - je ne dévoile trop rien - ça ne
colle pas, les gamins vont repartir avec leur famille "adoptive", qui
est de fait devenue la leur.
C'est un drame - en cela que les sociétés humaines, pendant des millénaires ont été organisées par et autour deux tensions.
L'une, c'est assurer une certitude, ou du moins une bonne prévisibilité, sur la filiation biologique: car aucun type ("normal", eh) n'a JAMAIS l'envie d'élever, de nourrir, etc, un gamin qui ne serait pas "de lui" biologiquement - ceci pour des raisons qui sans doute sont profondément ancrées dans l'instinct de l'espèce: transmission et conservation de MES gènes, tout autre fournisseur de gamêtes étant un rival, voire un ennemi… Bien sur, beaucoup vont par ailleurs le faire, le vouloir et le souhaiter - mais, soyons francs, la norme, c'est "mon fils, ma bataille", pas "mon fils adoptif, mon amour" (sauf chez les grecs, romains et autres peintres de la renaissance ou vieux dandys du XVIè arrondissement).
L'autre tension: c'est donc de gérer tous les cas, qui, pour raison X ou Y, sortent de ou contreviennent à la transmission directe, celle éthologiquement préférée. Cas de fécondation de la femelle par un autre: que faire des mioches, qui va élever les petits batards (elle, moi, la tribu?), ne vaut-il pas mieux les manger direct? Cas de re-couplage: que faire des gamins d'un précédent lit? - comment être beau-père ou marâtre (dans ce cas, les femmes se trouvent concernées - car si le gamin adultérin qu'elles ont eu est bien d'"elles", quid des gamins qu'aurait en garde le type avec qui elles se maquent, etc…). Bref, comment être "parent" de qui n'est pas biologiquement "tien"? Diverses modalités d'inclusion/habilitation ont pu aider, selon les époques, à cette souvent problématique, de la "famille", au sens de la maisonnée.
Le fait est que les sociétés ont de tout temps aussi créé des fonctions "professionnelles" et symboliques pour que des gens "externes" au couple s'occupent des gamins (profs, curés, encadrants divers…). Serait à considérer les cas des orphelins (fascinant de penser à l'institution durable de l'orphelinat, qui confirme ce que je disais plus haut), celui des filles-mères (vilipendées pendant des millénaires!), et celui des adoptions "hors-tribu" (sans doute plus facile - du moins au début, et quand il n'y a pas pénurie - de chercher un gamin "exotique", justement parce qu'alors on n'est pas du tout confronté à la proximité phénotypique, donc à l'hypothèse de l'infraction)…
C'est un drame - en cela que les sociétés humaines, pendant des millénaires ont été organisées par et autour deux tensions.
L'une, c'est assurer une certitude, ou du moins une bonne prévisibilité, sur la filiation biologique: car aucun type ("normal", eh) n'a JAMAIS l'envie d'élever, de nourrir, etc, un gamin qui ne serait pas "de lui" biologiquement - ceci pour des raisons qui sans doute sont profondément ancrées dans l'instinct de l'espèce: transmission et conservation de MES gènes, tout autre fournisseur de gamêtes étant un rival, voire un ennemi… Bien sur, beaucoup vont par ailleurs le faire, le vouloir et le souhaiter - mais, soyons francs, la norme, c'est "mon fils, ma bataille", pas "mon fils adoptif, mon amour" (sauf chez les grecs, romains et autres peintres de la renaissance ou vieux dandys du XVIè arrondissement).
L'autre tension: c'est donc de gérer tous les cas, qui, pour raison X ou Y, sortent de ou contreviennent à la transmission directe, celle éthologiquement préférée. Cas de fécondation de la femelle par un autre: que faire des mioches, qui va élever les petits batards (elle, moi, la tribu?), ne vaut-il pas mieux les manger direct? Cas de re-couplage: que faire des gamins d'un précédent lit? - comment être beau-père ou marâtre (dans ce cas, les femmes se trouvent concernées - car si le gamin adultérin qu'elles ont eu est bien d'"elles", quid des gamins qu'aurait en garde le type avec qui elles se maquent, etc…). Bref, comment être "parent" de qui n'est pas biologiquement "tien"? Diverses modalités d'inclusion/habilitation ont pu aider, selon les époques, à cette souvent problématique, de la "famille", au sens de la maisonnée.
Le fait est que les sociétés ont de tout temps aussi créé des fonctions "professionnelles" et symboliques pour que des gens "externes" au couple s'occupent des gamins (profs, curés, encadrants divers…). Serait à considérer les cas des orphelins (fascinant de penser à l'institution durable de l'orphelinat, qui confirme ce que je disais plus haut), celui des filles-mères (vilipendées pendant des millénaires!), et celui des adoptions "hors-tribu" (sans doute plus facile - du moins au début, et quand il n'y a pas pénurie - de chercher un gamin "exotique", justement parce qu'alors on n'est pas du tout confronté à la proximité phénotypique, donc à l'hypothèse de l'infraction)…
mercredi 10 mai 2017
Emission "Very Good Trip", Michka Assayas, Mercredi 10 Mai 2017: du folk américain, "americana", souvent chanté par des anglais d'ailleurs. Très bien, à explorer.
- Ray Davies, « Change for Change » extrait de l’album "Americana"
- John Moreland, « Sallisaw Blue » extrait de l’album "Big Bad Luv"
- Shovels and Rope, « Botched Execution » extrait de l’album "Little Seeds"
- Robyn Hitchcock, « I Want to Tell You About What I Want » extrait de l’album "Robyn Hitchcock"
- Chuck Prophet, « Jesus Was a Social Drinker » extrait de l’album "Bobby Fuller Died for Your Sins"
- Graham Parker with the Punch Brothers, « What Do You Like? » extrait de l’album Artistes divers "This Is 40 Soundtrack"
- The Devil Makes Three, « Drunken Hearted Man" extrait de l’album "Redemption and Ruin"
- Jade Jackson, « Good Time Gone » single
- Martha Tilston, « Nomad Blood » single
- Spain, « The Depression » extrait de l’album "Carolina"
- John Mellencamp, « Easy Target » extrait de l’album "Sad Clowns and Hillbillies"
Inscription à :
Articles (Atom)
Le but primaire est de vous pousser à revenir sur le site dans l’espoir que vous ferez de nouveaux achats.
Le but secondaire est de vous faire saisir votre adresse mail (ou d’obtenir votre « consentement » pour qu’elle soit transmise au système d’évaluation) pour ensuite la revendre aux spammeurs.
Par ailleurs les évaluations affichées en ligne sont souvent manipulées, soit par la société qui commercialise le webshop (elle propose un service de bonne évaluation à ses adhérents, les vendeurs) soit par les vendeurs eux-mêmes (qui font appel à des officines d’évaluation).
D’un autre côté, tous les vendeurs n’ont pas les moyens de se payer ces services. Par exemple, l’hôtel Machin de Pampérigouste ne traite certainement pas lui-même tout ce qui concerne le web : il est affilié à une organisation qui fausse les résultats pour lui – ou qui ne les fausse pas parce que c’est un trop petit affilié, on ne peut pas le savoir.
Bref le meilleur critère pour décider si vous voulez donner une évaluation ou pas, c’est de vous demander si ça vous fait plaisir de vous exprimer. PAS si votre notation est fondée, juste, justifiée, influente, ni utile. Rappelez vous que la société internet est 100% nombriliste : si vous y participez, il faut le faire d’après l’état de votre nombril à l’instant concerné, pas sur des critères éthiques.
Maintenant si ce dont vous avez envie, c’est de complimenter la vendeuse ou la réceptionniste de l’hôtel, passez-lui un coup de fil ou envoyez-lui un petit mail directement, c’est beaucoup plus aimable que de causer à l’internet.
Bref.
Quand c'est gratuit, c'est vous le produit.