lundi 30 septembre 2019
Nanarland: "Qu’est-ce que vous voulez qu’on vous dise ? Quand on croit qu’on a tout
vu, on s’expose encore à être laissé pantelant par l’inexprimable
indicible : on en reste aussi estomaqué qu’un héros lovecraftien
foudroyé par sa rencontre avec les Grands Anciens. Metteur en scène
échappé de l’asile, scénariste lobotomisé, acteurs en roue libre, effets
spéciaux au-dessous de zéro : ni fait ni à faire, comme un torchon
cochonné par le dernier des cancres d’une mauvaise école de cinéma, «
Internationel Guerillas » défie le vocabulaire tout en poussant encore
plus loin le grotesque de son discours. Moins fou formellement que des
films d’action pure comme « Badmash Te Qanoon » ou « Haseena Atom Bomb
», cette chose purement impensable n’en constitue pas moins, du fait
même d’un propos aussi stupéfiant que premier degré, l’un des points les
plus aigus de la démence du cinéma pakistanais."
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