Hölderlin
Toi aussi tu visais haut, mais l'amour nous courbe
Tous de force, nous plie tous la douleur plus forte,
Et portant notre arc ne revient pas
A son point de départ en vain.
Mais, amis ! nous venons trop tard. Certes vivent les dieux
Mais par-dessus les têtes, là-haut dans un autre monde.
(...)
Je ne sais, et pourquoi des poètes en ce temps d’indigence.
Mais ils sont, dis-tu, tels les prêtres sacrés du dieu du vin,
Ceux qui de pays en pays traçaient dans la nuit sacrée.
Là où croît le danger croît aussi ce qui sauve.
Mais toi tu es né pour un jour limpide.
L'intellect pur n'a jamais rien produit d'intelligent, ni la raison pure rien de raisonnable.
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